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Le Cougaing est une rivière qui prend sa source dans le Razès, sur la commune de Saint-Couat du Razès

et se jette dans  l’Aude, à Limoux. Il serpente sur une longueur de 17,4 km entre vignes et garrigues.

Les villages que vous traverserez en parcourant le circuit sont riches de leur passé historique,

dont une description sommaire est présentée ci-après.

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LA DIGNE D'AVAL
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A l’origine Ladimanellum, cum ecclésia. L’organisation architecturale circulaire du village en font une des rares bastides ecclésiales du Sud de la France qui conserve sa forma primitive. L’existence de l’église Saint-Jacques unie à l’abbaye d’Alet est attestée dès le XIIème siècle. Une des théories sur l’implantation circulaire du village remonterait au Moyen Age où les autorités ecclésiastiques faisaient prévaloir des périmètres ecclésiaux clairement délimités (Xème Xème). Le pouvoir épiscopal entendait faire respecter le droit d’asile inhérent aux lieux de culte en imposant un périmètre circulaire de protection directe de l’église, un droit d’asile de 30 pas médiévaux soit 48,60 m autour de l’église qui correspond très exactement à l’extérieur de la deuxième ceinture d’habitations autour de l’église.

Sur le sentier, après la visite de la « Circulade » vous découvrirez le « Chemin des artistes » et ses œuvres originales d’artistes locaux.

 LA DIGNE D'AMONT
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Un village de type ecclésial, la matrice mère étant la chapelle Sainte-Colombe, à laquelle était adossé la château, comprenons une probable demeure fortifiée, qui, au XVIIIème siècle fut intégrée à l’architecture de l’église que nous connaissons, sous sa forme actuelle. Dans le vieux village, l’habitat est disposé en anneaux successifs autour de l’église sécurisée au Moyen Age par des douves, matérialisés par le chemin de ronde. Des venelles y donnaient accès, des portes, dont témoigne celle en face de l’entrée de l’église, ajoutaient à la sécurité des mieux.
Ce portail permettait l'accès aux terres du seigneur, que rappelle la vocable "Condamines".
Le faubourg s'étendait au-delà du fossé, la dénomination "barri" l'évoquant.

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TOUREILLES

Au XIème siècle « Torrelaé » désignait une « petite tour » qui a donné son nom au village avec sa belle église paroissiale dédiée à St-Saturnin (St-Sernin) à l’origine de style Roman qui fit place au style Gothique ogival dès le XIIème siècle. A découvrir le retable du XVIIème siècle attribué à Jean-Jacques Mélair célèbre retablier, retable devant lequel a été baptisé Pierre Bayle le 2 février 1783. Le célèbre enfant du pays qui est né et a vécu à Toureilles jusqu’à l’âge de 10 ans. Engagé comme apprenti Tambour dans le 8ème bataillon de l’Aude, il meurt au combat le 1er novembre 1794 dans la dernière bataille du Boulou. Il fût honoré à Limoux en 1911 avec un magnifique buste de bronze à voir dans l’entrée du lycée Jacques Ruffié. A Toureilles, le 17 juin 1979 eut lieu sur la place l’inauguration de la statue de Pierre Bayle réalisée par Vincent Perez. Le 23 mai 1998, l’Armée Française lui rendit un hommage solennel.

Une originalité à découvrir, le cimetière avec une implantation circulaire des tombes.

Le plus ancien document ou apparait le nom de Castelreng est une Bulle du Pape Calixte III datant de 1119. La forme originelle du nom est « CASTRUM RASINDUM », d’origine Wisigothique.

Le village se trouvait sur la frontière Nord du royaume Wisigoth face aux possessions Franques.

Le village est situé à la confluence de trois vallées dominé par le promontoire du Carla qui faisait du lieu un emplacement stratégique indéniable. Au Moyen Age, Castelreng était possession du monastère d’Alet. Au cours de la période troublée de la Guerre de Cent Ans, le village a renforcé ses défenses et construit autour de l’église une muraille d’enceinte dont il ne reste aujourd’hui qu’une partie côté Sud et la porte fortifiée qui donnait accès au fort. Le château seigneurial de l’époque moderne (XVème/XVIIIème siècle), situé derrière l’église, a complètement disparu.

Au XIIIème siècle, comme tous les châteaux de la région, celui de Castelreng fût confisqué comme bien hérétique et concédé aux Levis.

Une enquête de 1743 indique qu’un tiers des terres étaient plantées de vignes et produisait 2,200 hl de vin, ce qui confirme une tradition viticole implantée depuis des siècles dans la vallée.

 CASTELRENG
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 AJAC​

Le village aurait été fondé par un gaulois Adius ou Alius, le nom d’Ajac étant d’origine Gallo-Romain. En 1240 est mentionné également le nom d’Aiachum.

Avant la croisade des Albigeois, Ajac appartenait à Dame Cavaer, seigneuresse de Fanjeaux et convertie à la religion Cathare. Confisquée aux hérétiques autour de 1250, les droits furent donnés par la Roi au seigneur de Mirepoix.

En 1299, François de Lévis, seigneur de Lagarde et de Montségur, reçu « l’hommage », convention de vassalité dans le système féodal, de la dame d’Ajac pour une partie du lieu.

Jusqu’en 1640 les « hommages » se succèdent pour tout ou partie du lieu d’Ajac, essentiellement sur la famille et les différentes branches des Lévis, principalement Lévis-Mirepoix.

En 1640, Catherine de Ferrouil épouse Salomon de Lévis, fils de Gabriel Lévis-Léran, qui devient Baron d’Ajac et fonde la branche des Lévis-Ajac dont un descendant s’illustra dans la défense du Québec en 1757 en prenant le commandement des troupes après la mort de Montcalm. Il est nommé par le Roi gouverneur de l’Artois en 1761 et promu Maréchal de France en 1784.

Le château du XVIIème siècle, est un vaste bâtiment quadrangulaire orné de deux tourelles flanquant également la porte d’entrée.

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